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Le microlearning : l’impact sur la rétention des informations

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Le microlearning : l’impact sur la rétention des informations

Aujourd’hui je vous parle de microlearning.

Le microlearning, ou apprentissage en petites unités est une alternative efficace aux méthodes d’apprentissage traditionnelles. Celles-ci sont souvent remises en question, surtout ans un monde où l’information est omniprésente et où le temps est une ressource limitée.

Cet article explore les mécanismes neuroscientifiques et pédagogiques qui rendent le microlearning si efficace pour la rétention des informations.

Les étapes de la mémoire 🧠

Regardons d’abord – de façon physiologique – comment se passent les étapes de la mémoire.

  1. L’encodage

Alors, l’encodage est la première étape du processus de mémorisation. En fait, il s’agit de la transformation de l’information sensorielle en une forme qui peut être stockée dans le cerveau.
L’information arrive au cerveau.

  1. Le stockage

Une fois encodée, l’information est stockée dans la mémoire. On peut classer le stockage en différents types :

  • Mémoire sensorielle : Stockage très court terme (quelques secondes), souvent sous forme de sensations visuelles ou auditives.
  • Mémoire à court terme / Mémoire de travail : Stockage temporaire où l’information est maintenue et manipulée pendant une courte période (20-30 secondes).

La mémoire de travail est une composante du système de mémoire à court terme et joue un rôle crucial dans l’apprentissage. En fait, elle est comme un « tableau blanc » temporaire.

Les informations sont traitées avant d’être transférées dans la mémoire à long terme. ⏳

Le microlearning, fourni des informations en petites quantités. Et cela permet de ne pas surcharger cette mémoire de travail et facilite ainsi le transfert vers la mémoire à long terme.

Neurologiquement 🧠, la mémoire de travail est principalement gérée par le cortex préfrontal du cerveau.  Et les neurotransmetteurs comme la dopamine jouent également un rôle dans la régulation de la mémoire de travail. 😀

En fait, la mémoire de travail a une capacité limitée. Selon la théorie de Miller, elle peut contenir environ 7 éléments d’information à la fois.

Donc cette limitation rend le microlearning efficace. On décompose l’information en petites unités ! Cela évite de surcharger la mémoire de travail, ce qui facilite le processus de mémorisation !

La mémoire de travail ne peut maintenir des informations que pendant une courte période, généralement de 20 à 30 secondes. Cela signifie que si l’information n’est pas répétée ou utilisée, elle sera perdue.

  • Mémoire à long terme : Stockage durable, pouvant durer de quelques minutes à toute une vie.
  1. La consolidation : utiliser le microlearning

Ensuite, vient l’étape de la consolidation est le processus par lequel les souvenirs passent de la mémoire à court terme à la mémoire à long terme. Les neurosciences montrent que ce processus est plus efficace lorsqu’il est étalé dans le temps.

Le microlearning permet, du coup, une meilleure consolidation. La consolidation peut être également influencée par des facteurs comme le sommeil.

  1. La récupération

L’étape d’après c’est la récupération.

La récupération est l’acte de retrouver et d’utiliser des informations stockées dans la mémoire à long terme. Ce processus peut être facilité par des indices ou des rappels et est souvent influencé par l’état émotionnel et le contexte

  1. L’oubli

Notre cerveau est fait pour oublier. (et oui sinon on exploserait ! 🤯)

L’oubli est une étape souvent négligée mais importante du processus de mémoire. En fait, il peut être considéré comme une fonction adaptative qui permet au cerveau de se débarrasser des informations inutiles.

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Comment utiliser concrètement le microlearning ? ⚒️

L’effet de répétition espacée

Donc pour consolider la mémoire, on peut utiliser le fait de répéter l’information.

La répétition espacée est une technique pédagogique qui consiste à réviser des informations à des intervalles de temps croissants. Le microlearning s’adapte parfaitement à cette méthode, car il permet de réviser et de renforcer les connaissances de manière régulière sans être fastidieux.

L’engagement actif

Le microlearning favorise l’engagement actif de l’apprenant. De courtes sessions ciblées maintiennent l’attention. De plus, ils permettent une meilleure interaction avec le contenu.
C’est essentiel donc pour la rétention des informations.

Applications pratiques : formation en entreprise

Dans le contexte professionnel, le microlearning peut être utilisé pour des formations continues. Il est particulièrement utile pour des mises à jour régulières des compétences ou pour l’introduction de nouvelles technologies. Je vous conseille de suivre des petites formations ou de regarder des vidéos courtes pour assimiler les informations plutôt que des vidéos très longues. Tout cela, bien sûr, en répétant les fréquences.

Le microlearning n’est pas simplement une tendance, mais une méthode d’apprentissage soutenue par des principes neuroscientifiques et pédagogiques solides. Il offre une manière efficace de maximiser la rétention des informations en exploitant au mieux les capacités de notre cerveau. 🤓